mercredi 8 octobre 2014

Ah le fourbe, le vil félon !

"(Chuchote) Hi, hi, hi... Je suis caché, je guette la princesse pour lui sauter sur le râble comme elle déteste ça..."

"(chuchote) Bon alors... Elle arrive ?!"

"Mais arrête de prendre des photos, maîtresse, tu vas fiche en l'air tout mon plan d'attaque..."

"Ouais ben voilà, tu m'as grillé avec tes photos... 'Va falloir que je conçoive un autre piège mortel... Pfffff... T'es pas marrante, maîtresse ! Tu as fichu une matinée de guet à la poubelle, vilaine !"

- T'as vu, maîtresse, tu l'as vu là quand même !!! Il fait exprès de se cacher pour me sauter dessus alors qu'il SAIT que je déteste ça !!!
- Je sais Win, je sais... Il ne sait pas jouer, il ne sais pas ronronner ; tout ce qu'il a appris dans sa vie de chaton, c'est survivre à n'importe quel prix. Si toi tu ne fais pas d'efforts, lui sera incapable d'apprendre à devenir différent, ma puce.
- FFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFF ! Mais je ne veux PAS faire d'efforts ! C'est mon territoire, c'est à lui de se plier à MES règles !
- Non Win. Vous êtes tous sur MON territoire. Je vous donne VOS croquettes, VOS jeux, VOS nids douillets. Je mets un toit sur vos têtes c'est à vous d'apprendre à vous tolérer les uns les autres sous ce toit, parce que je n'en ai pas d'autre à vous donner.
- Je déteste quand tu as raison ! L'argument des croquettes, c'est mesquin, maîtresse, voilà ce que c'est !
(part en claquant la porte, outrée)

jeudi 2 octobre 2014

Les nouveaux copains chats

"Coucou, nous c'est Summer et Silver ! on est arrivés le 23 juillet"

Bon alors cet été, il y a eu du remue-ménage, à la maison... Ma maîtresse est partie faire une randonnée à pied, et quand elle est revenue (en voiture, cette fois, je n'ai pas tout compris, sur ce coup-là, j'avoue), elle avait deux intrus avec elle !!!

Elle n'a pas fait les présentations tout de suite, non ; elle a gardé les deux nouveaux dans la cage d'escalier de la maison, pour les mettre "en quarantaine", comme elle a appelé ça... Je n'ai pas trop compris pourquoi elle a appelé ça une quarantaine, vu qu'ils ne sont restés que cinq jours hors de l'appartement. Par contre j'avais moi une bonne idée de ce à quoi ils ressemblaient, ces deux sacripants, parce que je les entendais et j'ai pu les renifler par dessous la porte d'entrée de MA maison... Je savais bien qu'elle allait finir par les faire rentrer, ces deux vilaines nouvelles bêtes !

le 28 juillet fin de la quarantaine d'arrivéé, après visite chez le vétérinaire
 Ma maîtresse a vite pris rendez-vous chez le vétérinaire, parce qu'ils avaient une diarrhée persistante ; il s'est avéré qu'elle était due au lait pour chat qu'elle leur a donné pour les attirer dans la cage afin de les ramener à la maison. Elle n'était pas trop sûre de leur âge au départ, et craignait qu'ils soient à peine sevrés, alors elle leur a donné du lait pourtant spécialement formulé pour les chats (teneur réduite en lactose, y a marqué, sur les flacons), mais ça les a quand même rendu malade, les pauvres... Bon et puis elle ne les aurait pas laissé entrer sans une visite chez le vétérinaire pour vérifier les choses courantes : pas de parasites (puces, tiques ou gales des oreilles), pas de fièvre, bonne apparence générale, âge, poids, tout ça, quoi... Elle aurait pu les tester leucose ou coryza, mais elle a préféré réserver les sous qu'il aurait fallu pour les tests afin d'effectuer leur première vaccination, la seule qui soit vraiment importante pour nous chats d'appartement. Sans compter qu'il faudra aussi les castrer et les identifier, plus tard, alors...

Yin et yang

De toutes façons ils ne sont pas malades. enfin ils n'ont rien de contagieux, ça c'est sûr. moi je ne suis pas malade depuis que je les connais, ça prouve bien qu'ils ne le sont pas, contagieux...


Ils sont très affectueux, et très mignons, quand même...

En fait comme ils sont deux frères d'une même portée, trouvés ensemble abandonnés dans une grange en rase campagne, ils ne sont pas trop pénibles à vivre : ils se courent l'un après l'autre en priorité, et me laissent tranquille ; pas comme ce vilain pas beau de Puccinelli !

Ensuite... Ils ont été très bien sociabilisés, et ils sont très gentils : jamais ils ne mordent ou ne griffent pour le plaisir de le faire, pas comme l'autre sadique à moitié siamois, quoi...

Summer le noir est très très câlin ; ma maîtresse pense que c'est parce qu'il a mal au ventre, mais je crois qu'elle a prévu de vous en parler, de ses bobos, parce qu'elle a des conseils à donner pour les gens que ça intéressent, les "colopathies fonctionnelles chez le chaton"...

Silver l'argenté tigré est doux, mais doux ! La soie c'est rugueux à côté de son poil... Il me rappelle un peu Autumn d'ailleurs...

Je pensais que j'allais les détester autant que je hais Puccinelli, mais en fait pas du tout. Ils sont trop bien éduqués pour que je leur en veuille d'exister.

Et je suis contente qu'ils soient là... Ils se liguent contre Puccinelli et pendant qu'il leur fait la chasse, il m'oublie un peu, ce n'est pas plus mal.

Et puis grâce à eux, j'oublie peu à peu mon chagrin pour Autumn... Personne ne remplacera jamais mon gros rouquin dans mon cœur, bien sûr, mais avoir des chatons à la maison, ça fait un peu d'animation... Et puis ils m'admirent beaucoup ; c'est quand même bien agréable.

lundi 29 septembre 2014

Ma nouvelle passion

J'adore ouvrir les portes...
Les tiroirs aussi, quand ils ne sont pas trop lourds ; ma maîtresse a acheté des bac en tissu super légers chez ikea pour glisser dans les étagères, et s'ils ne sont pas trop remplis, je passe un temps délectable à les tirer pour me faufiler dedans : ce sont des petits nids tellement douillets aux yeux d'un chat pour faire la sieste...

Du coup ma maîtresse a pensé à moi quand elle a vu ce petit meuble au secours populaire et qu'elle en a fait l'acquisition pour une poignée d'euro : c'est mon meuble à moi, dont je peux ouvrir et fermer la porte à volonté, hé hé.






C'est trop la classe !

samedi 27 septembre 2014

La brosse qui fait mal et celle qui fait fait ronronner de plaisir

Je sais que chat fait un bail que je n'avais pas poster ici, mais que voulez-vous... Non seulement j'ai une vie de chatte bien remplie, mais en plus, ma maîtresse monopolise souvent le PC pour faire ses trucs à elle, et mouââârhou, ben il me reste que mes jolis yeux vairons pour bouder...

Je ne vais pas revenir tout de suite sur tout ce qu'il s'est passé dans ma vie de chatte depuis deux ans, mais j'ai éjecté ma maîtresse du clavier ce matin pour vous parler d'un truc super important pour nous autre chats, le brossage.

Ça faisait trois ans que je me laissais brosser sans rien dire. D'abord parce que ma maîtresse est du genre plutôt autoritaire et n'aime pas beaucoup qu'on proteste quand elle fait des choses importantes pour notre santé de chat ; alors pour éviter les disputes avec elle, mieux vaut garder ses miaous pour soi. Bon et puis en plus, personnellement j'aime beaucoup être brossée : j'ai un poil touffu et long, qui doit être entretenu régulièrement sous peine de développer des catons...

Vous ne savez pas ce que c'est qu'un caton ? Rhôôô... C'est un truc horrible, qui fait très mal : ça commence avec trois ou quatre poils qui s'emmêlent les un aux autre, et par frottement, d'autres poils s'agglutinent peu à peu à ce qui finit par former une boule compacte, dure, qui arrache les poils à chaque fois qu'on le touche ; un truc à vous rendre d'humeur massacrante, c'est certain... Imaginez que vous ayez constamment de la cire à épiler collée aux poils de la partie la plus sensible de votre anatomie, et à chaque fois que vous essayez de vous en débarrasser, non seulement vous n'y parvenez pas, mais en plus vous subissez une séance d'épilation sur quelques centimètres carrés de peau...
C'est affreux affreux affreux comme maladie de chat, vous n'imaginez pas !

Du coup, je n'ai jamais trop rien dit à propos de la brosse que ma maîtresse utilise, mais je n'en pensais pas moins... C'est une étrille à picots de fer ; ma maîtresse fait bien attention de ne pas trop la frotter contre ma peau, mais enfin ces picots ne sont quand même pas des plus agréables...

Puccinelli, un chat qui a été abandonné par sa mère bien avant le sevrage, puis qui a été recueilli par une chatte qui a accepté de lui donner du lait, mais il ne s'entendait pas du tout avec ses frères d'adoption et le traumatisme de son premier abandon le poussait à téter beaucoup trop au détriment de ses frères, quitte à épuiser la pauvre damoiselle qui lui prêtait ses tétines, jusqu'à ce que ma maîtresse le recueille, et le rééduque sur la nourriture. Un apprentissage difficile qui passe encore aujourd'hui alors qu'il a trois ans par des phase de boulimie et d'anorexie très difficiles à gérer et d'autant plus qu'il est devenu un chat très agressif vis-à-vis des autres, et parfois vis-à-vis de lui même. Le fait qu'il soit capable d'avoir une vie à peu normale avec des copains chats désormais est une grande réussite de ma maîtresse. Bon moi, je le détesterais toujours, par contre, c'est un sale chat qui pue, et puis c'est tout. Dès que je le vois, je lui crache dessus et je lui colle des baffes, à cet empaffé.


Or il se trouve que Puccinelli ne la supportait plus du tout, ces derniers temps. Il faut dire que le chagrin qui nous a secoué après la disparition de Autumn nous a beaucoup perturbés à la maison : moi j'ai pris beaucoup de poids, et Puccinelli, qui a toujours eu un problème avec la nourriture est devenu anorexique, le pauvre. Il boit des tonnes d'eau, mais mange très très peu... Alors maintenant il a la peau sur les os, à force, c'est certain...

Ma maîtresse a mis du temps à s'en rendre compte, parce que Puccinelli a le poil dru et épais de tous les chats siamois ; quand on commence à sentir les os sous la peau, c'est qu'en général le chat a perdu beaucoup trop de masse musculaire... Je vous rassure, ma maîtresse a mis Puccinelli au régime croquettes pour bébé et elle passe beaucoup de temps à l'encourager à manger ; il est en pleine forme, le détestable animal.

Oui, parce que je le déteste ; c'est un chat très très méchant, il passe son temps à essayer de me mordre et de me griffer, et ma maîtresse à fort à faire pour lui interdire d'avoir des comportements asociaux. Elle y parvient, mais de temps à autre, le Puccinelli devient parfaitement invivable, et c'est pour cela que je ne l'aime pas du tout, cette vilaine vilaine bête. Ma maîtresse lui pardonne facilement parce qu'il a été traumatisé par un abandon très jeune, mais moi je dis que maintenant qu'il a des croquettes en abondance il pourrait quand même me lâcher le poil, quoi !

Enfin bref.

Parce qu'il a perdu tellement de poids, il ne supportait plus le frottement des picots de fer de l'étrille sur sa peau, et chaque séance de brossage était pour lui une nouvelle occasion de se venger de ses misère en m'attaquant sauvagement : je ne vous raconte pas l'ambiance qu'il y avait à la maison, ces derniers temps.

"Je boude l'étrille, maîtresse !"

Peu à peu elle a abandonné le brossage de Puccinelli, mais alors il s'est mis à vomir d'avantage : comme il est anorexique, il perd des tonnes de poils (nous notre poil c'est LE signe extérieur de santé : si vous nous voyez en perdre hors saison de mue, vous pouvez être sûrs qu'il y a un grave problème de santé qui se cache derrière, à tous les coups), et il les avalait presque tous à force de se lécher frénétiquement pour s'en débarrasser (ça fait aussi partie de ses comportements asociaux lié à son traumatisme d'abandon, le surléchage...). Et comme il vomissait partout au moment les moins opportuns, ça devenait invivable !

Mais cette semaine, ma maîtresse a enfin trouvé LA solution !

Elle a acheté une brosse à légumes en poils naturels qu'elle a trouvé au Héron Bleu de Redon ; les poils clairs sont souples, les poils sombre sont durs, mais ils ne pénètrent plus qu'à la surface de la peau, comme l'étrille de fer...

Et maintenant Puccinelli adore les séances de brossage :

"Oh oui, maîtresse, brosse-moi la tête j'adore ça..."

Vous voyez pourquoi il vomissait tout le temps... En ce moment il lui faut quatre séances de brossage par jour, et il perd toujours autant de poil à chaque séance !
Maintenant Puccinelli est un chat heureux...

Et moi, une chatte SOU-LA-GÉE !!!

samedi 12 février 2011

L'impatiente

[biiiiip, biiiiiiiiip !]


Allez, maîtresse, on y va, maintenant !

Catching the shadow


Je voue une authentique passion...


Aux ombres chinoises...


Je sais bien que c'est ma maîtresse qui les fait bouger...


Mais c'est plus fort que moi...


Partout où elles passent, je les chasse.

vendredi 4 février 2011

Le Gremlin

Ahlala, quelle mésaventure !

J'ai depuis mon arrivée un problème récurrent avec mes oreilles, qui étaient très sales au départ. Ma maîtresse s'est donc procuré un instrument de torture affreux, affreux, affreux, le LAIT AURICULAIRE BIOCANINA...

A plusieurs reprises, elle m'a saucissonnée dans une couverture pour verser les gouttes de produit dans mes conduits auditifs... Les DEUX ! ! ! Vous ne vous rendez pas compte à quel point c'est une torture atroce !

Bon d'accord, ça a marché, et à présent mes oreilles sont bien propres et toutes roses... Mais franchement, avoir du liquide dans les oreilles, c'est horrible : vous entendez plus rien, vous perdez l'équilibre...

Et je ne vous parle pas de l'apparence que ça vous donne, d'avoir les deux oreilles mouillées...


Regardez-moi ça !

Je ressemble à un Gremlin pour plusieurs heures, à chaque fois qu'elle applique son lait monstrueux !


Ben oui, j'ai les oreilles basses...

Qu'est-ce que vous croyez ?! C'est pas agréable du tout !


Bon, il vaut mieux se coucher en attendant que ça passe, hein.


PFFFFFFFFFFFFFFFFFFFF...

Je vous présente aujourd'hui officiellement mon copain chat

A y'est ! La diarrhée d'Autumn est enfin finie ! Je peux enfin vous le présenter pour de bon... Car ma maîtresse étant très superstitieuse, et ignorant tout à fait comment cette infection tournerait, elle ne voulait pas trop que je parle de lui avant. Vous comprenez, s'il n'y avait pas survécu, ça aurait été d'autant plus difficile de l'avoir sur le blog... Mais maintenant que tout est rentré dans l'ordre, je peux bloguer librement à son sujet...

Autumn est immatriculé sous le nom de Titus ; c'est le nom que la SPA lui a choisi quand il a été amené au refuge au début d'octobre 2010. Le véto qui contrôle l'état de santé des animaux à leur arrivée a déterminé qu'il était âgé de plus de six mois, mais dans l'incapacité de lui donner un âge exact, il a été convenu qu'il serait de janvier 2010... Nous voilà deux Tigres, selon l'horoscope chinois... Et comme tout tigre qui se respectent, partager notre territoire, relève du défi quotidien...

Il a été vacciné, tatoué et castré à son arrivée à la SPA, ce qui fait de lui un chat pas trop exigeant, heureusement...


Pour répondre au commentaire d'Albert de Gouttière sur le précédent poste, Autumn n'a pas du tout manqué de croquettes à la SPA. Les chats sont là-bas tenus en grande promiscuité, étant de 20 à 40 dans des petites pièces fermées, pour tenter de juguler la propagation des maladies, mais ils ne manquent de rien quant aux besoins les plus basiques : ils ont des croquettes et de l'eau à volonté, présentées dans des grand bols toujours remplis, et disposent d'une immense litière bien entretenue dans chacune des pièces où ils sont serrés.

En fait, Autumn a un problème avec la nourriture qui est conséquent à cet état de fait. Il est un peu trop massif pour un chat de son âge parce qu'il ne sait pas se réguler sur la nourriture. Ma maîtresse lutte beaucoup pour lui apprendre à cesser de se goinfrer au quotidien. C'est sans doute lié au manque d'affection, qui génère le même type de problème alimentaire chez les humains, d'ailleurs, vous ne l'ignorez pas : la nourriture en devenant l'unique source de satisfaction devient synonyme d'apaisement et d'amour, ce qui pousse à manger plus que de raison. Ma maîtresse m'a raconté que lorsqu'elle l'a vu pour la première fois à la SPA, il s'est jeté sur elle, et s'est installé dans son cou pour ronronner comme un fou... Le temps qu'elle aille régler les papier d'adoption et qu'elle revienne, elle l'a retrouvé exactement dans la même position avec d'autres adoptants qui cherchaient eux aussi un chat à recueillir. Ils envisageaient d'ailleurs eux aussi l'adoption de mon copain rouquin, précisément parce qu'ils étaient eux aussi séduit par ce besoin d'amour si démonstratif.

D'ailleurs à son arrivée, Autumn a continué d'avoir le même type de comportement avec ma maîtresse, à se coller dans ses bras en ronronnant désespérément, et en cherchant comme à s'incruster dans la chair de son cou... Nous avons remarqué, avec ma maîtresse que dès qu'il faisait une "bêtise", et qu'il était réprimandé, il allait systématiquement aux croquettes... Chez le vétérinaire, c'est aussi la première chose qu'il a fait, aller se coller dans les bras du grand monsieur en blouse blanche...

Niveau croquettes, Autumn apprend enfin à se réguler. Le fait de ne plus avoir les intestins malades doit aussi jouer : lorsqu'il était malade, il ne digérait sans doute pas suffisamment correctement sa nourriture, et devait compenser en mangeant beaucoup... Et puis le spectre de sa détention commence aussi à s'éloigner. Il se rend compte que ma maîtresse est solide, et respectueuse de ses engagements : elle n'a pas du tout l'intention de l'abandonner à son tour... Il commence à trouver l'appartement sympa, même si il préfèrerait beaucoup avoir accès à l'extérieur...

Ma maîtresse tente de nous trouver des activités compatibles avec l'enfermement en appartement, mais ce n'est pas évident, c'est sûr. En même temps, là où elle vit, il y a beaucoup trop de voitures pour envisager de pouvoir nous sortir, alors... Il faut faire avec.


Autumn commence aussi à répondre à son nom, ce qui est marrant. Par contre il est légèrement moins intelligent que moi ; il saisit moins de concepts, à l'évidence. C'est plus un chat-chat qu'un chat-humain. Et le grand monsieur avec des ailes qui vit avec nous ne l'intéresse absolument pas.


Voilà, je vous ai présenté mon copain. J'espère qu'il sera cool...

lundi 31 janvier 2011

Quand vous avez un chat...

...Il est essentiel...

...D'avoir une base d'écran PC trèèèèès stable.


- C'est chiant comme jeu, maîtresse... T'en as pas un autre ?

Jeux d'objets trouvés

- Maîtrrrrrrresse... Qu'est-ce que tu fais ?
- Je joue, Winter.
- C'est quouâââ, comme jeu ?
- C'est pas pour les chats.
- Mêêêêêrrrr... Je veux t'aider !
- D'accord, mais tu fais attention, hein... Pas comme tout à l'heure...
- Qu'est-ce qu'il faut faire ?
- Tu vois là, la liste d'objets ? Il faut les trouver dans le décor...


-Atta... Je me concentre...

- Mais il est où le ventilateur?! C'est pas facile... Mmmmrrrhhhh...


- Je crois que je l'ai trouvé !


- Si, si regarde ! Il est là ! Le ventilateur ! Clique dessus, il va s'échapper !

- Ah, tu vois... Grâce à mouâââârrrh, tu as un bon score, maintenant.
- (Et un écran griffé, grompf.)

dimanche 30 janvier 2011

Chalut la compagnie !

Enfin de retour, après deux mois super mouvementés... Pffffff...

Ça a été épique, croyez-moi...

Vous ne me croyez pas ?

Okay, alors je vous raconte...

Tout a commencé à cause de ce long machin plat sur lequel ma maîtresse passe ses journées à produire ce petit cliquetis intriguant... Elle appelle cela écrire des romans ; moi j'appelle ça créer un loisir inutile... Pffff... Ma maîtresse, elle aurait mieux fait de jouer à la ficelle avec moi, au lieu de tapoter sur son machin à produire des pages et des pages de feuilles blanches remplies de lignes noires discontinues...

Bref, je m'ennuyais ferme.

Et comme je m'ennuyais si sévèrement, elle a décidé qu'il fallait qu'elle trouve quelque chose pour m'occuper, parce que selon elle, je devenais apathique. Apathique, c'est quand on a plus le goût de rien ; si j'avais été humaine, sans doute aurais-je commencé à produire toute cette eau salée dont j'ai libéré ma maîtresse... J'avais plus envie de manger, et je passais mes journées à essayer de me suicider au sommeil : je dormais, dormais, dormais en espérant ne plus jamais me réveiller, pour rester prisonnière volontaire de mes rêves, remplis de jardin, d'exploration, d'aventure, de chasse, bref, tout ce auquel je n'ai pas accès dans cet appartement où il n'y a même pas une plante en pot à mâchouiller.

Un matin, elle a pris ma laisse et mon harnais et elle est partie se promener toute seule, sans moi. J'étais triste, mais triste... Voilà qu'à présent elle partait en ballade sans moi !

En fait, elle est allée dans un endroit qui s'appelle la SPA. Elle a rapporté des photos horribles de cet endroit, qui sent la détresse animale à plein nez, et ce n'est pas au figuré, j'ai eu l'occasion de la renifler sur celui qu'elle a ramené... Les deux que je vous mets ne sont pas très représentatives de ce qu'elle a vu là-bas : elle est revenue bouleversée... Et il y avait de quoi, vu ce qu'elle m'avait raconter : vingt à soixante chats par pièce, tous ou presque malades...

Triste, triste, triste.

Moi, je ne savais pas ce qu'elle fabriquait, vous comprenez... Tout ce que j'ai vu, quand elle est revenue en fin d'après-midi, c'était qu'elle avait rapporté un truc.

Une boite en plastique, avec une porte grillagée, et à l'intérieur...


Une chose horrible, poilue, touffue, même, puante, ET... Rousse, par dessus le marché !

Elle avait ramené un chat ! Sur mon territoire ! Quel scandale !


Autant vous dire que moi qui avais jusque-là ma maîtresse pour moi et moi seule, des croquettes pour moi et moi seule, des jouets pour moi et moi seule, un territoire, pour moi et moi seule...

BEN J'ETAIS PAS JOUASSE !


Il essayait constamment de faire ami-ami avec moi, ce sac à puces... Oui, à puces, parfaitement, car il en était gavé, de puces ! Même qu'il a fallut le traiter... Et par dessus le marché, il avait la diarrhée, qu'il m'a refilé, malgré le fait que ma maîtresse nous avait mis deux litières, parce que ce porc poilu immonde ET roux osait souiller la mienne, pour "marquer" son nouveau territoire, l'immonde salopard !

Nous avons passé plusieurs semaines à nous observer...


A tenter de nous apprivoiser...


Ma maîtresse avait choisi à dessein le chat le plus affectueux qu'elle avait trouvé là-bas, ce qui fait qu'en plus, ce monstre poilu ET roux essayait constamment de me faire des bisous...


Quelle hérésie, un bisou de chat roux, sur mon beau pelage tout blanc, dont je suis si fière !
Quel scandale !


Ah non, vraiment ! ! ! Je n'étais pas jouasse !

Et puis...

Ben comme il était là, qu'au fil des jours que ma maîtresse chérie d'amour le brossait pour le débarrasser de ses catons, et de cette odeur de geôle et de promiscuité qui l'enveloppait constamment, qu'il n'avait pas mine de vouloir repartir pour le dépotoir à chats où ma maîtresse l'avait trouvé...

Nous avons fini par trouver un terrain d'entente.

Sur le lit de ma maîtresse, naturellement.


C'est la première chose que j'ai fini par accepter de partager avec lui.

Peu à peu j'ai cédé sur tout le reste...

Bon il faut dire que ma maîtresse l'a jouée fine, sur ce coup-là. Elle a fait très attention de nous témoigner autant d'attention à l'un qu'à l'autre, elle nous a imposé les mêmes règles, elle nous a ouvert l'appartement sur l'escalier pour grandir notre territoire... Elle a aussi été très strict sur les litières, n'hésitant pas à interdir la mienne à ce rouquin que je détestais, et qui était malade, par dessus le marché... Il m'a refilé le coryza, mais prévenante, ma maîtresse m'a soignée dès le tout premier symptôme.

Petit à petit, j'ai découvert les avantages qu'il y avait à avoir un second chat à la maison : double ration de croquettes, petits sachets de Fortiflora, un truc que j'adore, et que ma maîtresse nous procure quand même, même si ça lui coûte la peau de ses fesses rondes...

Il m'a appris aussi de nouveau jeux : il adore jouer des heures durant avec des bouts de fil électriques, que ma maîtresse nous achète tout spécialement au mètre en grande surface de bricolage. J'ai essayé, et depuis j'adore ça...

Tous les matins, et tous les soirs avant le coucher de ma maîtresse, nous jouons à chat, et ces poursuites me donnent le frisson de la joie...


Donc voilà, Autumn fait désormais partie de ma vie, et je suis contente, même si je le trouve encore un peu collant, quand même. Il est vraiment trop affectueux, le rouquin...

Mais bon. Il a doux caractère, après tout.

J'espère que sa diarrhée finira par lui passer, le pauvre.